Les autorités régionales ont tenu la deuxième session ordinaire de la revue à mi-parcours du Cadre régional de dialogue du Nord, à Ouahigouya, ce 28 août 2023.

Présidé par le Secrétaire général de la région du Nord, Kuiliga Albert ZONGO, représentant à cette session le Gouverneur de la région du Nord, l’objectif est d’abord d’examiner et d’adopter des rapports de performance régionale à mi-parcours. Il s’agit également d’examiner et d’adopter le Plan régional de la Transition actualisé de la région du Nord. Enfin, il s’agit d’examiner les difficultés rencontrées et de formuler des recommandations pour une mise en œuvre efficace du Plan d’action pour la stabilisation et le développement régional.

Kuiliga Albert ZONGO, Secrétaire général de la région.

La session a connu la présence des forces vives de la région. Il s’agit notamment des autorités coutumières, administratives, religieuses, militaires et paramilitaires venues des quatre provinces (Loroum, Yatenga, Passoré et Zondoma) de la région.

Pour débuter, le Secrétaire général de la région, à travers sa communication, a rappelé l’adoption, en janvier 2023, d’un Plan d’action pour la stabilisation et le développement (P.A.S.D) par le gouvernement. La région du Nord a donc dressé un plan d’action régionale qui résulte de cela. Ce plan vise la cohérence entre les documents de programmation opérationnelle des intervenants avec les priorités de la Transition. Se basant sur ce plan, la région du Nord travaille pour un développement humain durable.

Au cours de cette session, il est ressorti que la stabilisation et le développement de la région du Nord enregistrent actuellement 2,92 milliards comme dépenses sur une prévision de 11, 11 milliards. En détail, « sur 125 activités attendues, 18 sont entièrement réalisées, 39 sont en cours de livraison et 68 n’ont pas connu de début de réalisation, d’où un taux d’exécution physique global de 28%. Le taux d’exécution financière global est de 26% », renseigne Kuiliga Albert ZONGO, Secrétaire général de la région.

« Malgré les efforts des différents acteurs de la région, la mise en œuvre de la nouvelle politique nationale de développement rencontre des difficultés », a-t-il renchéri.

Il y a eu également plusieurs interventions des participants pour demander de lever des doutes sur des aspects, soutenir l’action et relever des difficultés.

Une vue partielle des participants à la session.

Le démarrage tardif des activités, les difficultés liées aux marchés publics, à la régulation budgétaire et à l’insécurité sont, entre autres, selon le Secrétaire, les raisons de ces contre-performances.

Toutefois, le représentant du Gouverneur a félicité et encouragé l’ensemble des acteurs. Il les a aussi exhortés à poursuivre la mise en œuvre des mécanismes favorables à l’amélioration conséquente des conditions de vie des populations de la région.

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Abdoulaye OUÉDRAOGO, Observateur Civitac, Ouahigouya